lundi 11 juillet 2011

Concours Blog Emploi - J-10 : Ma valeur ajoutée

Je compte utiliser dès la rentrée un support de communication sur ce que je peux apporter à un projet :


Un designer dans l'urbanisme traitera forcément de l'ambiance urbaine et paysagère. Pour cela je propose 2 aspects :

1 - Aménagement de l'espace public
Les aménagements de l'espace induisent des comportements, leur vision aura une importance pour l'usager et le passant si elle projette un aspect valorisant. Il faut donc penser cette condition dans chaque projet, une politique d'aménagements symboliques.
Une symbolique pour deux raisons : d'une part pour redonner du sens aux interstices que fréquentent quotidiennement des milliers de personnes.
D'autre part pour offrir une lecture de la ville, de sa dimension humaine comme de ses fonctionnalités.

La construction mentale de la structure de la ville, les ambiances développées le long de ses cheminements, et l'atmosphère de ses respirations seront les premières pierres de l'édifice idéel : la ville vécue et comprise.


2 - Charte du mobilier urbain
Les villes protègent leurs ambiances urbaines en se basant autour de leur patrimoine architecturales. Ce sont les ZPPAUP. Généralement elles n'en font pas de même avec les mobiliers qui y sont disposés (mobilier urbain, matériel publicitaire, terrasses de cafés, etc.). Est-ce à dire que l'on doit faire attention à ce qui doit rester des siècles, pour ne pas l'abîmer pour les générations futures, mais pas à ce qui occupe notre quotidien, et que l'on subit tout le temps ?

L'idée est donc une réglementation des mobiliers, type ZPPAUP.
Une charte a pour objectif de sécuriser les pratiques d'un domaine particulier.
Sous la forme d'une convention (accord de volonté avec obligation de moyens) ou de contrat (forme plus stricte avec obligation de résultats), la charte engage les signataires à respecter certaines directives locales, exprimées sous forme de règlement ou de suggestions.

Elle répond donc à un code de bonne conduite des contractants les uns envers les autres.


Comme vous le savez en lisant ce blog, ma plus-value de designer concerna la valorisation de l'usager dans le projet. Là encore je décompose la thématique en 2 outils :

3 - Rencontrer et comprendre
Les décideurs ont souvent des difficultés à saisir les évolutions en cours dans les populations sur leur territoire. De celles-ci se dégagent des pratiques nouvelles ou décalées, qui seront peut-être la norme dans quelques années. Il devient donc nécessaire d'impliquer dans la réflexion des projets qui s'installeront pour des décennies ces usages en développement.

Il s'agit donc d'accueillir et d'échanger ces tentatives au sein d'une équipe ouverte afin de dégager les pistes cognitives, psychologiques, usuelles, ergonomiques et économiques qui feront la ville de demain.


4 - Co-créer la ville
La deuxième étape dans ces collaborations interdisciplinaires est de les intégrer, de travailler ensemble sur la conception de nouveaux produits ou services à l'usage des professionnels et des particuliers.
Observer ne suffit pas, échanger avec les utilisateurs permet de comprendre les innovations sociales qui seront les modes de vie futures. Nous sommes là dans la démocratie la plus participative puisque les habitants et les visiteurs sont mis à contribution de manière concrète.

Penser le territoire différemment permettra de le définir plus accessible, plus durable et plus proche du vécu quotidien.


Enfin je regroupe différentes qualités sous le label que je développe depuis 2007 :

5 - L'identité du territoire
L'identité est la reconnaissance de ce que l'on est, par soi-même et par les autres. Ce sera la représentation que peuvent se faire les gens, en commençant par la marque, puis par les ambiances, et enfin par le vécu.

Le développement de « produits » concerne tout ce que produit le territoire, de l'économie aux services rendus, en passant par les aménagements. Travailler l'identité revient à donner une personnalité, une âme, à chacune de ces productions, pour qu'elle trouve une place particulière aux côtés de son utilisateur.

Les éléments constitutifs du territoire sont porteurs de cette identité : l'ambiance, l'ergonomie, l'usage, l'esthétique, etc. jouent des codes de la marque, de l'appropritation qui peut en être faite, et définissent par le phénomène de gamme ou de répétition une « écriture » propre qui ne pourra être copiée par d'autres : sa personnalité, une, indivisible et inaltérable.



Vous seriez bien urbains de voter pour moi en écrasant de votre souris le super-héros qui porte son slip au-dessus de ses collants :



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