samedi 22 septembre 2012

Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste...

Le Parti Socialiste national et local s'attaquent de plus en plus aux rroms. Ainsi Massy, Evry, Saint-Priest,
Lille, Ecully et toutes les expulsions commanditées de près ou de loin (puisque les policiers sont toujours aux ordres du préfet d'Etat) par le ministère de Manuel Valls trouvent leur écho dans la chasse organisée depuis presque 2 ans contre une dizaine de familles à Rezé, dont le maire a succédé à J.-M. Ayrault à la présidence de Nantes Métropole.


Si l'on ajoute à cela les destructions d'emplois encouragées par les experts du gouvernement, on replonge dans une ambiance sooo 2011 !!


Il s'agit ici d'une politique évidente de division : braquer les populations présentes sur le territoire français les unes contre les autres pour éviter qu'elles ne s'unissent dans la solidarité.
Dans la solidarité... donc contre la finance. Cela s'appelle la lutte des classes, sauf qu'il n'y en a plus qu'une qui la mène, et que le nouveau Président de la République française en est un des principaux alliés.

J'ai déjà évoqué ici ce que l'histoire nous enseignait sur ces visions politiques, mais le gouvernement ne tient pas compte de l'histoire. A la rigueur il se drape avec, tout au plus.
Ai-je besoin de continuer mon raisonnement, ou vous avez compris où je voulais en venir ?


Le titre provient d'un poème de Martin Niemöller, pasteur protestant allemand arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen puis à celui de Dachau :
Als die Nazis die Kommunisten holten,
habe ich geschwiegen;
ich war ja kein Kommunist.
Als sie die Sozialdemokraten einsperrten,
habe ich geschwiegen;
ich war ja kein Sozialist.
Als sie die Katholiken holten,
habe ich nicht protestiert;
ich war ja kein Katholik.
Als sie mich holten, gab es keinen mehr,
der protestieren konnte.





-Ha, pour les personnes qui trouveraient étranges que les liens envoient vers des textes contredisant l'idée émises ici, je leur propose de mettre en question la véracité des discours officiels plutôt que ma réflexion, c'est cela, l'esprit critique, et vous comprendrez mieux pourquoi j'ai précisément choisis ces extraits.
Par exemple, lorsque j'évoque que François Hollande est un des grands alliés du monde de l'ultra-libéralisme financier alors qu'il a fait un joli discours de campagne pour prétendre que "[son] ennemi n'a pas de nom, il n'a pas de visage, pas de parti. [Son] ennemi est la finance [...]", ni voyez pas une erreur de ma part, mais bien un constat réfléchi et construit. Vous l'avez cru un instant, vous, qu'il n'aimait pas la finance ?
Hahaha !!
Et vous avez cru aussi qu'il allait renégocier le traité européen ? Et pourquoi pas qu'il allait arrêter d'enfoncer l'économie dans le marasme de l'austérité ? Voire même relancer l'économie ?
Ne rigolons pas, les Français n'ont pas voté pour Hollande, ils ont voté contre Sarkozy.

Ha, et les militants socialistes qui me trouveraient sarkozystes parce qu'anti-Hollande, je les inviterais à lire mes autres pauses café politiques pour vous rendre compte que votre favori poursuit simplement une politique anti-sociale que je dénonçais déjà avec le gouvernement précédent, et que je dénoncerai tant qu'elle sera mise en place, quelque soit la couleur politique qui la dirige.

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