jeudi 24 septembre 2015

Volkswagen aurait triché...

Le scandale des moteurs Diesel bénéficiant d'un algoritme leur permettant de fausser les résultats aux tests de pollution fait planer un doute sur le sérieux allemand de Volkswagen. On n'en est pas encore à entendre des remises en cause du sérieux allemand dans ses choix politiques (par les Grecs qui ont reconduit Tzipras peut-être?) mais cela me rappelle que VW avait déjà eu des ennuis d'un genre similaire.

A l'époque il s'agissait de sécurité, puique les normes britanniques étaient plus strictes que celles du continent quant aux chox piétons. Longtemps le test n'était mené que sur l'angle avant gauche (le plus proche du trottoir, donc le plus risqué pour les piétons) et les voitures du groupe V.A.G. y obtenaient de très bons scores. Le jour où le test fut mené sur les deux côtés, on se rendit compte que le groupe n'avait travaillé que l'avant gauche, pour réussir le crash-test, et que l'avant droit avait été fait à l'économie.

Je trouve étonnant cette tendance de certains ingénieurs à décider de dépenser de l'argent pour contourner ponctuellement un problème plutôt que de le régler une fois pour toutes (je ne dis pas qu'un designer ferait mieux, non, non).

Le P.D.-G. du groupe a logiquement démissionné de son poste (encore que, logiquement, je trouve un peu trop facile cette propension à s'enfuir plutôt qu'à réparer ses bêtises), quelques mois seulement après être sorti vainqueur d'un bras de fer avec l'ancien P.D.-G. !
Plus grave qu'un cas personnel (qui n'aura sans doute aucun mal à se recaser), il y a fort à parier que les ventes (au moins en Amérique du Nord) vont s'écrouler, entraînant des pertes d'emplois par milliers, ainsi qu'une chute globale du cours de bourse (donc des revenus du capital donc... de nouvelles destructions d'emplois pour compenser), l'avenir de toute la société est donc menacé.
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1 commentaire:

  1. Et de fait, c'est Matthias Müller, patron de Porsche, ancien poulain de Martin Winterkorn (P.D.-G. Déchu du groupe VW), puis récemment poulain de Ferdinand Piech dans sa croisade anti-Winterkorn du début de l'année, qui prend la place de Winterkorn.
    Piech avait échoué et s'était retiré, mais les événements auront finalement mis son poulain sur le trône comme il le souhaitait. J'aurais presqu'envie de faire un parallèle avec la deuxième Guerre Mondiale, où le régime nazi a perdu la bataille militaire... sans pour autant perdre la bataille idéologique : ce sont ses idées économiques et sociales que l'on voit ressurgir partout dans le monde depuis 40 ans...

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