lundi 27 août 2018

Musique au sommet

Je disais m'ennuyer musicalement depuis mon retour en Savoie en janvier, j'ai trouvé un furieux défi à relever : intégrer un orchestre symphonique amateur de très bon niveau en 2 répétitions sur un instrument que je ne connais pas !


5 pistons, transpositeur en fa, 1 octave plus bas qu'une contrebasse à cordes, accessoirement 1 octave et demie plus bas que je n'avais jamais joué, quasiment aucun doigté commun avec les instruments à 3 pistons, c'est un instrument à part entière : 7 ans que je joue différentes formes de "tubas" dans des harmonies et petits orchestres, en fait je n'avais joué que de très grosses trompettes !
Et malgré mon bon niveau en tuba d'harmonie et souba funk je ne peux pas me prétendre tubiste, maintenant que je me suis frotté à une de ces bête je comprends que c'est à monde différent.
J'ai appris un nouvel instrument, avec la sensation de venir du didjeridoo, pas agréable quand on débarque à 2 répétitions du concert dans un orchestre qui a du niveau... et qu'on passe la première à se rendre compte qu'on ne sait pas comment on en joue.


J'ai rarement autant galéré en musique, je n'avais jamais autant gribouillé une partition même quand j'étais chef, je n'ai toujours pas compris la logique des doigtés, je reste hésitant sur certaines tessitures, mais bon sang, j'ai relevé un sacré challenge, le cerveau a bouillonné tout le jeudi, c'est captivant, quelle expérience !


L'orchestre en question est le COGE pour le Festi'Val d'Arly, comme quoi les Parisiens en Savoie, des fois ça a du bon !
Je les remercie, ainsi que Frank sans qui je n'aurais pas pu sortir grand chose de cet incroyable tube.
Bon, l'étape suivante c'est le 7 pistons ou l'ophicléide ?
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