Dites donc, j'ai publié plusieurs fois par semaine, puis plus rien depuis plus d'un mois !
Pourtant j'ai eu des idées de publications, mais pas très intéressantes, pas abouties, que je n'arrivais pas à formaliser. Globalement j'apprécie de passer beaucoup de temps à ne rien faire, je m'allonge sur mon lit pour prétendre faire une sieste bien que je ne sois pas fatigué, éventuellement la digestion lourde.
J'occupe ce temps en lisant un blog ou plus généralement en visionnant des vidéos, ou en scrollant sur les réseaux sociaux à regarder des photo.
Pourtant j'ai des choses à faire. Plein.
Une petite déprime de saison due au contexte, je crois que je ne suis pas le seul à la connaître.
Aujourd'hui c'est le premier déconfinement.
Je parie qu'il y aura un nouveau confinement en août, quand les industries ferment pour leurs travaux d'été.
La question n'est pas là.
Aujourd'hui est le jour où on est plus ou moins libre d'aller dehors comme on le veut. Plus moins que plus.
Je ne vais pas sortir plus que depuis 2 mois, éventuellement aller courir plus longtemps plus loin si j'arrive à me motiver (et qu'il arrête de pleuvoir). Si, pour aller avec mes parents dans la maison de ma mère, on est ensemble ici, on ne croise personne en route, on est ensemble là-haut, risques maîtrisés.
Mon travail continue à distance, et à part le confinement rien n'a été fait pour éviter de nouvelles morts en masse : pas de distribution massive de masque, pas d'aide supplémentaire à la recherche d'un vaccin, aucune décision quant aux professionnels du soin... Ils se sont contentés de nous enfermer, sauf si on devait aller travailler pour eux. Et on nous demande de sortir, pour pouvoir aller travailler.
Le monde de demain n'est pas pour aujourd'hui.
Et il ressemble terriblement à celui d'avant-hier.
Les jours heureux reviendront peut-être, pour cela il faudra couper beaucoup de têtes.
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lundi 11 mai 2020
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