jeudi 22 octobre 2020

Premières vacances de l'année

Il y a un mois que je n'ai rien posté, et encore, les publications de septembre avaient toutes été préparées à l'avance.

Je ne trouve ni le temps ni l'énergie de rajouter cela à mes journées. Pourtant, enseignant, tout le monde dit qu'on ne fait rien... Ben, une fois de temps en temps j'aimerais bien !

 

Je ne sais pas les enseignants ont jamais été considérées comme des « notables », désormais on leur coupe la tête quand on n'est pas d'accord.

 

L'image du métier est particulièrement mauvaise, nous sommes les premiers sur lesquels les parents mécontents de l'échec de leur enfant passent leurs nerfs, parfois même accusés d'absentéisme à tort, on ne compte que les heures face aux élèves sans penser au temps de préparation, de correction, de réunions, de formations... Je me suis fait la réflexion que depuis la rentrée j'avais le même rythme de travail que quand je travaillait en indépendant.

La paie n'est pas la même.

La stabilité, mouerf, même titulaire, le jour où le Ministère supprime les heures dans une matière, les prof qui l'enseignent sautent.


Remarquons bien que si le travail était si intéressant que cela, il n'y aurait pas pénurie de main d'oeuvre ! L'Education nationale recrute à tous les niveaux, et peine à recruter.

Alors, les « 3 mois de vacances » par an ne semblent pas compenser la faible rémunération ni les conditions de travail.


Ni la difficulté, dans certaines classes, de faire avancer les élèves. Il y en a qui ne s'intéressent à rien, il y en a qui brassent voire pires perturbations, il y en a qui ne parlent qu'à peine français et qui ne bénéficient plus d'heures de langue... Qu'on nous demande de « différencier la pédagogie » est une belle expression, en accordant des tiers-temps, à des élèves qui nécessitent un triple-temps et qu'il faut intégrer au reste du groupe.


Accessoirement, quand on a une heure de cours, en réalité 55 minutes entre sonneries, on travaille réellement pendant 50 minutes (allez, je décompte le temps de faire s'installer les élèves et l'appel), contrairement à TOUS les métiers que j'ai pu pratiqués où on trouve toujours 5 minutes pour faire une pause, répondre à un appel, flâner sur les réseaux sociaux.

Non, nous avons une classe en face, nous ne pouvons pas.


Je n'étais pas du tout parti dans l'idée d'écrire sur le métier, ni sur la décapitation d'un prof, mes notes de blogs sont comme des personnages de roman, elles prennent vie indépendamment de moi !

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