lundi 26 mars 2012

Salon de l'Emploi Public

J'ai terminé ma semaine par une visite au Salon de l'Emploi Public à Paris.


Là j'ai pu rencontrer des collectivités que je ne connaissais pas, et dont certaines embauchent, j'ai donc quelques C.V. à envoyer pour commencer la semaine.


J'ai aussi pu rencontrer des difficultés à rencontrer certaines collectivités, mentions spéciales au Gers qui vous tournent le dos dès qu'ils vous voient parce que bon, là on est en pause entre nous, on ne veut plus accueillir les gens, et à la ville de Paris où je suis tombé sur une double-caricature, à la fois du Parisien dédaigneux comme on en fait plus, à la fois des grandes écoles auto-suffisantes « Non, nous n'embauchons qu'à l'école de la ville de Paris, nous avons notre propre école, nous ne prenons pas en-dehors »... Et j'imagine que les profs de l'école sont eux-mêmes d'anciens élèves, ça m'a rappelé le roman Les rivières pourpres, à force d'entre soi les anciens élèves devenus profs de leur ancienne école se mariaient entre eux et ajoutaient la consanguinuité physique à la consanguinuité intellectuelle, édifiant.

J'ai aussi eu du mal à comprendre le positionnement de certains stands où, j'imagine pour réduire les coûts, cohabitaient plusieurs institutions (donc c'est une bonne idée de départ). Par exemple sur un même espace il y avait une table pour la ville de Lille, une table pour Lille Métropole, et une table pour le Conseil Général du Nord, idem pour Grenoble, l'agglomération grenobloise, l'agglomération voironnaise (périphérie de Grenoble), le Conseil Général de l'Isère et le centre de gestion de l'Isère. Les tables n'étant pas particulièrement identifiées, il fallait arriver devant la personne pour lire son badge et savoir quelle institution elle représentait. Ce qui peut vous valoir de tourner en bourrique en rebondissant d'une table à une autre avant de trouver l'interlocutrice que vous cherchiez !
La première fois c'est déstabilisant, une fois qu'on a compris on se dit juste qu'ils devraient installer des petits éléments de reconnaissance.

Je suis assez content du voyage, de bons contacts et une dose de remotivation sur l'état du marché.
Une déception, il y avait un atelier « coaching » (par Pôle Emploi je crois) : des entretiens individuels. Le seul moment où il n'y avait pas une file de 40 personnes, c'était la pause de midi... il n'y avait aucun conseiller sur place. Victime de son succès, trop de monde, un train à prendre, vous connaissez la ritournelle, j'aurai bien aimé en profiter (d'autant qu'à l'époque où Pôle Emploi suivait mon dossier j'avais plusieurs fois demandé ce genre d'atelier sans pouvoir y accéder), tant pis, je vais me préparer seul face à moi-même pour mes prochains entretiens !

.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Rechercher dans ce blog